Antennes en réseau phasé et imagerie parallèle


Une antenne de petit diamètre permet d’obtenir un meilleur signal avec un rapport signal / bruit plus élevé qu’une antenne de grand diamètre. Cependant, son volume sensible est plus petit. En combinant plusieurs petites antennes (éléments de l’antenne en réseau phasé) qui enregistrent de façon simultanée et indépendante le signal, on explore un volume plus grand. Grâce à la géométrie des antennes et à l’absence de corrélation du bruit enregistré par les différents éléments en réseau phasé le signal ainsi obtenu aura un meilleur rapport signal / bruit que celui délivré par une antenne unique de grandes dimensions.

Employée de cette manière, l’acquisition avec une antenne constituée de plusieurs éléments en réseau phasé permet d’augmenter le rapport signal / bruit de l’image.

 

Combinaison des images provenant de deux éléments disposés en face à face

 

Combinaison des données des espaces K provenant de trois antennes

 

Chaque élément d’antenne a un volume de réception limité, avec des sensibilités variables en fonction de la distance par rapport à l’élément d’antenne. Le signal recueilli par chaque élément d’antenne comporte donc une information spatiale (position de l’antenne, volume de réception, sensibilité dans le volume) qui peut être utilisée pour reconstruire l’image, en complément du codage spatial induit par les gradients.

Si on utilise l’acquisition parallèle pour diminuer le nombre de pas de codage de phase (en utilisant l’information spatiale liée au profil de sensibilité des différents éléments d’antenne), la durée du temps d’acquisition peut être divisée par deux ou par trois pour une IRM à 1,5 T.

Dans tous les cas, la combinaison des signaux des antennes ne peut être réalisée que lors du traitement du signal, et nécessite impérativement d’avoir pour chaque élément d’antenne une chaîne de réception – conversion digitale séparée (canaux).