Syndrome de takotsubo
Date de publication : 19 mars 2013 | Mis à jour le 19 mars 2013
Compte rendu
Diagnostic
Syndrome de takotsubo
Anamnèse
Patiente de 83 ans avec syndrome douloureux thoracique accompagné d'un mouvement enzymatique. Patiente hypertendue en surpoids avec antécédents de cholécystectomie, d'appendicectomie, de fièvre thyphoïde, et de rhizarthrose Elle a présenté une douleur thoracique constrictive de repos rétrosternale sans irradiation durant quelques minutes avec récidive ultérieure et de sédation spontanée. A la prise initiale l'examen clinique retrouve quelques crépitants des bases avec une TA à 13/5 ; l'ECG inscrit un rythme sinusal régulier avec une onde Q isolée en D3 et des ondes T négatives dans le territoire apical. L'échographie cardiaque trans thoracique met en évidence une akinésie apicale avec une bonne contractilité des autres segments. Il n'y a pas d'hypertrophie ventriculaire gauche. La fraction d'éjection est évaluée à 45%. On met en évidence également une fuite aortique minime ainsi qu'une fuite mitrale minime. les cavités droites ne sont pas dilatées. Il n'y a pas d'hypertension artérielle pulmonaire. Sur le plan biologique troponinémie à 1.6 mcg/l ; BNP à 195 ng/l ; absence de syndrome inflammatoire, de perturbation du bilan rénal et NFS sans particularité avec hémoglobine à 14 g/dl. Dans ce contexte une coronarographie diagnostique a été réalisée par abord radial droit. Cette dernière met en évidence un réseau coronaire dans les limites de la normale avec une lésion non significative inférieure à 30% de l'artère IVA moyenne sur une artère de petit calibre. La ventriculographie retrouve une hypokinésie apicale.
Résultats
Les cavités cardiaques sont de taille et de morphologie normale.
L'épaisseur du myocarde est conservée.
Pas de thrombus endo-cavitaire.
L'étude de la cinétique pariétale retrouve une hypokinésie apicale (rectangle bleu @17.15 et @18.7), circonférentielle, associée à un oedème en regard en séquences T2 (rectangle vert @4.1 et @5.1).
Pas d'anomalie de la perfusion de premier passage ni du rehaussement tardif.
En conclusion :
IRM cardiaque compatible avec un syndrome de takotsubo du territoire apical.