Codage spatial en imagerie 3D


 

Particularités des acquisitions 3D

Les spécificités du codage spatial en IRM autorisent une imagerie 3D véritable, avec l'acquisition d'un volume d'emblée (et non pas coupe par coupe comme en TDM).

Les particularités des acquisitions tri-dimensionnelles sont :

  • l'excitation d'un volume complet à chaque répétition (volume = "coupe épaisse »), au lieu d'une seule coupe fine
  • un codage spatial en 3 dimensions en rajoutant un codage de phase dans la 3e dimension par rapport aux codages de phase et de fréquence utilisés en 2D
  • une multiplication du nombre de répétitions d'un facteur égal au nombre de "coupes » (partitions) dans la troisième dimension afin de remplir tout l'espace K 3D
  • une reconstruction par transformée de Fourier 3D.

 

Conséquences de l'acquisitions 3D

Tout ceci a des conséquences sur :

  • le temps d'acquisition : étant donné le grand nombre d'informations à acquérir pour remplir l'espace K 3D, on utilise soit des séquences avec un TR très court (de type écho de gradient), soit des séquences qui remplissent l'espace K plus rapidement par répétition.
  • la quantité de signal : à chaque répétition, le signal provient de tout le volume, et non pas d'une seule coupe. Il y a donc plus de signal enregistré et moins de "parasites". Les partitions peuvent être plus fines que les coupes 2D classiques, puisque le rapport signal/bruit est meilleur par rapport à une coupe d’épaisseur équivalente acquise en 2D.
  • la résolution spatiale : Le volume d’intérêt est exploré en entier, sans espacement ni intervalle entre les coupes, que l’on peut reformater dans tous les plans.
  • les artéfacts : en raison des deux codages de phase, des artéfacts de repliement et de troncature peuvent se voir dans deux directions différentes.

 

Durée d'une séquence d'imagerie 3D
Formule durée

 

Avec :

  • TR = Temps de répétition
  • NPy = Nombre de pas de codage dans l’axe y
  • NPz= Nombre de pas de codage dans l’axe z
  • Nex= Nombre d’excitations.